Les faits rien que les faits.

Dans un souci de transparence et parce que nous sommes accusés à tort dans cette histoire de démission nous tenons à vous donner la chronologie des faits de cette démission, imaginée et mise en scène par Mme Degand.

Mardi 11/05/2010 : Après une énième engueulade avec le Maire, Mme Degand décide de démissionner.

Mercredi 12/05/2010 : Mme Degand convoque donc le personnel des services fête et cérémonie et culture, pour lui annoncer sa démission. Elle ajoutera "et ce soir dites bien que c'est pour des raisons politiques". Avant d’annoncer cela à son personnel, elle a écrit son courrier ou mail de démission au maire comme l’oblige son statut d’élue. Le maire est donc averti, comme il se doit, de celle-ci ainsi que le sous-préfet.

Jeudi 13/05/2010 : Eric Tourneur comme bon nombre de camarades socialistes et de coudekerquois apprennent cette nouvelle. Il décide de la faire partager aux lecteurs de notre blog, comme vous pouvez encore le lire.


Vendredi 14/05/2010 : La presse locale est avertie de cette démission, non par l’opposition, elle cherche donc à en savoir plus, elle va donc se renseigner auprès du premier intéressé, le Maire de Coudekerque-Branche. Celui-ci ne dément pas cette démission. Le même jour la presse consulte les blogs de l'opposition dont celui du parti Socialiste local et le blog de l'opposition de droite. Les deux blogs, font part de l'information qu'ils détenaient et du ressentiment qu'ils avaient sur cette affaire. La presse locale tentera de joindre Mme Degand qui ne daignera pas décrocher son téléphone.

Samedi 15/05/2010 : La presse locale fait paraitre un article sur la démission de Mme Degand. A aucun moment le Maire de Coudekerque-Branche ne dément la démission de son adjointe, alors qu'il aurait pu et surtout dû déjà démentir cette information, rumeur selon lui. Il parle d'ailleurs d'une autre soi-disante rumeur sur la perte des délégations de son 1er adjoint. Ce bruit n'a été jamais été évoqué par les blogs de gauche ou de droite, mais que par lui.

Dimanche 16/05/2010 : Le Maire , son 1er adjoint (Benoit Vandewalle) et sa 2ème adjointe (Mme Degand) font une conférence de presse où on découvre une grande réconciliation qui de ce fait devient théâtrale. Ils pointent tous trois que ce sont les oppositions de Gauche comme de Droite qui ont diffusé des rumeurs et que Mme Degand n'a jamais eu l'intention de démissionner.

Lundi 17/05/2010 : Parution dans la presse local du contenu de la conférence de presse et interview sur les ondes.

Dans leur précipitation nos manieurs de la communication ont oublié un détail qui prend toute son importance, c'est que Madame Degand a informé plus d'une dizaine de témoins de sa démission et ce bien avant que l'information soit diffusée et connue par un très grand nombre de Coudekerquois, et ces témoins à moins de faire pression sur eux ou de les faire disparaitre d'un coup de baguette magique, sont bels et bien réels.

Maintenant nous aimerions poser des questions auxquelles nous sommes sûrs que le Maire et ses acolytes ne voudront y répondre.


Mme Degand oserait-elle dire qu'elle n'a pas convoqué son personnel et qu'elle ne lui a pas fait part de sa démission ?

Le Maire qui affirme être au courant des états d'âme de son adjointe continuera-t-il à affirmer que ces dissensions ne sont que le fruit de l'imagination de l'opposition, qui les souligne, et ce sans se concerter.

Ce qui est sûr c'est qu'une âpre négociation a eu lieu entre le 12 et le 16 mai pour aboutir à une rétractation de Mme Degand et donc à une accusation de l'opposition sur d'hypothétiques rumeurs et tant qu'on y est on en rajoute une (celle sur M.Vandewalle) pour essayer de discréditer cette opposition qui ose dire tout haut ce qu'ils cachent tout bas.

Comment vont réagir les autres membres de la majorité, en sachant que maintenant s'ils veulent obtenir quelque chose il leur suffira d'agiter le spectre de la démission.

En accusant à tort l'opposition, des dysfonctionnements 100% authentiques de la majorité, le maire et son adjointe ont discrédité leur fonction et nous pouvons légitimement la remettre en question. Comment peut-on à ce niveau dans une ville de 25000 habitants qui demande une gestion sereine, se laisser aller à jouer à des jeux puérils au mépris de la population et de ses réelles aspirations, et ce en diffamant tous ceux qui essaient d'exprimer leur point de vue sur cette méthode qui n'a rien de démocratique.

Joël Carbon.